J’ai beau vouloir
(Emmanuelle Cosso – Daran)
J’ai beau vouloir
Parler comme les étoiles
Pour l’éblouir un peu
Je ne fais que cracher
Des cailloux sous la toile
Qui me laissent malheureux
Un goût de poussière dans la bouche
J’ai beau vouloir
Sourire comme le soleil
Pour éclairer ses yeux
Je n’allume que des feux de paille dérisoires
Qui m’étouffent sous la cendre
Et m’éclipsent tout à fait dans le noir, dans le noir
J’ai beau vouloir
L’entendre à l’infini
Me raconter sa vie
Ses rêves ses envies
Résonne seulement
Cet écho lancinant
De mon cœur comme un métal hurlant
J’ai beau vouloir
J’ai beau vouloir
Que des croissants de lune
Accrochent dans nos cheveux
Un destin de fortune
J’ai beau vouloir
Lancer mon cœur
À sa hauteur
J’ai beau vouloir
Alors meubler l’absence
Couvrir à tout jamais
Le bruit de son silence
Je ne fais que maquiller
D’une peinture qui passe
Un espace soudain démesuré
J’ai beau vouloir
J’ai beau vouloir
J’ai beau...vouloir
J’ai beau vouloir
Sourire comme le soleil
Pour éclairer ses yeux
Pour l’éblouir un peu
Je n’allume que des feux de paille
Des flashs dérisoires
Des flashs dérisoires
Dérisoires
J’ai beau vouloir
Que des croissants de lune
Accrochent dans nos cheveux
Un destin de fortune
J’ai beau vouloir
Lancer mon cœur
À sa hauteur
J’ai beau vouloir
Alors meubler l’absence
Couvrir à tout jamais
Le bruit de son silence
Je ne fais que maquiller
D’une peinture qui passe
Un espace soudain démesuré
J’ai beau vouloir
J’ai beau vouloir
J’ai beau vouloir
J’ai beau vouloir